Week-end pascal TGV !
"La vie c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber." Robert Zemeckis
Ce week-end donc, je suis rentrée chez moi. [C'est drôle d'ailleurs, je m'aperçois que j'écris "chez moi" alors que ça fait plus de 4 ans que je ne vis plus là-bas.] A part le soleil qui n'était pas de la partie, c'était plutôt sympa. De bons petits plats et des chocolats pour la gourmande que je suis. De la tendresse de ma maman pour l'enfant que je suis. Et puis un repas en famille, pour l'anniversaire de ma grand-mère. Et aussi des soirées entre amis, au milieu des cris de joie de leurs enfants découvrant les oeufs en chocolat cachés dans leur modeste appartement. L'amie en question n'a pas accouché de son 3ème ce week-end, mais c'était prévu pour aujourd'hui. Je n'ai pas de nouvelles, j'appellerai demain pour savoir si tout s'est bien passé. J'ai râlé de rater ce beau moment, à un jour près, mais heureusement, c'est bientôt les vacances (plus qu'un mois !!!) et je le verrai donc très bientôt.
Que du bonheur me direz-vous ! Oui, même si c'était trop court... Même si l'étourdie que je suis a failli ne pas revenir à temps pour reprendre ses fonctions de stagiaire ce matin. Et oui, je n'avais pas réservé mon retour, ce qui m'a valu une interdiction de monter dans le train prévu. Heureusement j'ai pu me faufiler dans le suivant, qui partait deux heures plus tard. J'ai passé l'essentiel du trajet debout, le train étant bondé. Oui, oui, je sais, j'aurai dû y penser avant, qu'un retour de week-end de Pâques, les trains sont pris d'assaut et que je risquais de ne pas pouvoir repartir. Mais que voulez-vous, on ne se refait pas. Je suis une adepte du "tout faire à la dernière minute" alors forcément, ça me vaut quelques coups de stress.
Bref, un week-end TGV, car c'est passé trop vite. Mais qu'est-ce-que ça fait du bien !!! Et puis, une heure avant mon départ, j'aprenais une bien triste nouvelle. Une collègue de ma mère a perdu sa fille de 25 ans. Le plus dramatique, c'est qu'elle est morte en donnant la vie, pendant son accouchement. Ca paraît fou que cela puisse arriver encore de nos jours, en France. Ce soir, ma mère m'a dit que la petite fille allait bien, et que son papa avait voulu prendre une photo d'eux trois réunis, pour la mettre dans le cercueil de sa femme. J'en ai eu les larmes au yeux. Je ne connaissais pas du tout cette jeune femme, ni même la collègue de ma mère, mais cette nouvelle m'a profondément émue et bouleversée. Et mine de rien, c'est le genre d'événement qui vous fait relativiser. Finalement, mes soucis paraissent vraiment mineurs au regard de ce que vit ce tout jeune père, et sa fille qui grandira sans avoir jamais connu sa maman (avec la culpabilité en plus). Mineurs... Minables plutôt. Insinifiants. J'ai tout à vivre, ma vie est à construire, et elle me réserve encore plein de surprises. Comme la boîte de chocolats que je n'ai pas encore finie ;-) !
P.S. : Le 1er (ou la 1ère, pas de favoritisme) qui me dit de quel film est tiré la citation du début de mon article gagnera........suspense.........un bisou !